Celle où on déambulait dans les rues d'Amiens,
La main dans la main,
Aux lèvres un sourire de bonheur,
Léger comme une plume était notre coeur,
On jouait les Amoureux,
Je m'étais prise au jeu.
Les yeux dans les yeux,
Tout était tellement mieux.

Puis les larmes aux yeux,
Tu m'as laissée.
Il n'y avait..
Plus de jeu,
Plus d'Amoureux,
Plus de mieux.

La page était tournée,
Du moins je le croyais.
J'y étais parvenue,
J'y ai cru.

Et puis toutes ces images,
Me disent que je n'ai pas vraiment tourné la page.

Je me cherche,
Je veux vivre d'Amour et d'eau fraîche,
Mais où vais-je maintenant ?
Avec ce que j'ai vécu avant,
J'ai peur de l'ailleurs.
Existe-t-il un meilleur
Que tout ce qu'on a vécu ?
Que tout ce en quoi on a cru ?

Faut-il tenter toutes les aventures
Pour oublier cette "rupture" ?
Faut-il se laisser aller à toutes les tentations
Pour oublier cette passion ?
Faut-il dresser des barrières pour protéger
Ce coeur chagriné ?

Que reste-t-il de cet Amour ?
Enfoui, caché, enterré,
Au plus profond de mon coeur,
Afin que plus jamais,
Il ne vienne ternir mon Bonheur..

Mais où est ce Bonheur,
Qui réchauffe le coeur ?
Qui me fait sourire pour un rien ?
Qui me dit que demain tout ira bien ?

Et me voilà à rêver,
De tout abandonner,
De partir loin, très loin,
Avec un rien,
Sur de terres étrangères,
Et toute ma vie, sans Toi refaire...

Mais non, je ne veux pas partir,
Je ne veux pas fuir,
Je ne veux pas abandonner,
Ce qui me tient éveiller...
Ces Amies et Amis qui sont là,
Et qui seront toujours là.
Ma passion,
Qui me donne une raison.

Et dire que Saez me rappelle à Lui*
Mais qu'une simple pizza,
Me rappelle à Toi.
Tourner la page n'est vraiment pas du tout cuit...

Pourrais-je à un autre me confier ?
M'abandonner ?
Donner ?
M'attacher ?
Ou la peur de souffrir
Me fera partir, fuir ?

Je ne reconnais plus,
Celle que je suis devenue,
Ou en train de devenir
Et j'espère me retrouver,
Pouvoir en sourire,
Et me lancer...

Et dire que les deux derniers jours m'ont transportée de Bonheur...
Il fallait bien une chute, mais pourquoi Toi, pourquoi tout ça ?

Et je te parle toujours d'un air détaché,
Je n'ose même pas t'avouer que j'ai supprimé ton numéro,
Pour ne pas être tentée de t'écrire...

"Et si j'étais folle, ce n'était que de Toi..."

M'enfin bon, la folie reste toujours elle, comme unique compagnie lors de mes soirées de solitude^^